24 d’octubre 2008

Enquête sur la dyslexie des lecteurs du cerveau

















J’avais eu déjà l’honneur de préfacer le livre en espagnol d’Éric Laurent qui a le même titre, en anglais, que celui qui vient d’être publié en français et dont nous célébrons la publication ce soir: « Lost in cognition »*. J’avais salué alors la vocation translingüistique du livre et d’Eric Laurent, vocation qui me semble suivre la logique même de l’objet qu’il cerne, entre la psychanalyse et la science. C’est cet objet petit a, formalisé par Jacques Lacan, qui glisse entre les langues pour se faire la cause du sujet, de son désir et de son existence même, et c’est ce sujet que la psychanalyse doit défendre aujourd’hui, une fois de plus, contre son effacement systématique opéré par le scientisme.
Le livre a, en effet, le même titre en espagnol et en français. Il n’y a pas besoin de traduire ce titre qui fait ainsi fonction d’objet translingüistique, presque comme un mathème qui passerait tel quel d’une langue à l’autre, tout en gardant son identité. On pourrait supposer alors qu’il s’agit du même livre en espagnol et en français. Mais non, pas du tout. Ce n’est pas une traduction dans le sens habituel du terme. Il y a de textes qui manquent, d’autres qui se sont ajoutés pour cerner de façon plus précise le sujet en question. Il y a en tout cas quelque chose qui est perdu et quelque chose qui est gagné dans ce semblant de traduction. En fait, une traduction est toujours un semblant, un semblant de dire le même dans une autre langue. Il y a quelque chose du « Lost », de l’objet perdu, et du « Lust » - de l’objet du plaisir, pour reprendre l’équivoque qu’Eric Laurent lui-même introduit dans l’édition en espagnol avec le terme « Lust », cette fois en allemand, qui est dans le Lustprinzip, le principe du plaisir freudien. Il y a donc une perte et un gain dans ce passage entre les langues. Il y a quelque chose qui passe, qui ne cesse pas de s’écrire, et quelque chose qui ne passe pas, qui ne cesse pas de ne pas s’écrire. Et donc, nous sommes déjà par ce biais au centre de notre débat : de ce qui se lit dans ce qui s’écrit et dans ce qui ne peut pas s’écrire.

Le titre proposé ce soir, Enquête sur la dyslexie des lecteurs du cerveau, nous invite ainsi à considérer l’un des points centraux du débat entre psychanalyse et sciences cognitives dans le statut qu’il faut donner à la lecture, à la lettre et sa place dans le sujet. Dans ce qu’Eric Laurent désigne dans la Préface – cette fois dans l’édition en français et seulement dans cette édition, à la page 14 – comme « le régime des certitudes » de la science et de son mode de production du sujet, il y a en effet la certitude scientiste d’un fait de lecture, la certitude qu’il y a dans le cerveau quelque chose à lire. C’était d’abord dans le code génétique où l’on devait lire le destin de l’être du sujet, maintenant c’est aussi dans les neurones où l’on nous propose de lire un nouveau chapitre de l’ainsi nommé « grand livre du monde ».
C’est un principe partagé dans presque toutes les références des sciences cognitives aux neurosciences : il y a de l’écriture à lire dans les neurones. Par exemple, Christof Koch ou Eric Kandel ou James Watson, dans les courants plus localisateurs de la mémoire et de l’apprentissage, en font le principe mécanique d’un déterminisme du sujet. D’autres courants sont beaucoup plus flexibles dans la délocalisation de l’expérience du sujet, comme Gerald Edelman et Giulio Tononi qui mettent en question le concept réductionniste d’une mémoire représentationnelle inscrite dans le cerveau et parlent d’un « système dégénéré » où l’équivoque fait partie de toute possible lecture d’une trace dans le système neuronal. S’il y a trace d’un événement, il n’y a pas quand même un seul signifié inscriptible avec elle. On es toujours dans l’équivocité de la trace. Dans cette conception, comme dans celle ouverte par Pierre Magistretti avec notre collègue François Ansermet avec la « plasticité neuronale », il y a en effet de la place pour poser la question d’un sujet et d’une contingence qui ne serait pas réductible a la supposition de « ce qui est déjà écrit ».
Et il faut en effet rappeler ici le fameux projet prefreudien de Freud lui-même dans son incroyable « Esquisse d’une psychologie pour des neurologues » où il avait pris comme point de départ cette fabuleuse fiction scientifique d’une écriture neuronale, projet qu’il avait laissé dans le tiroir pour le considérer comme un « embrouillage » scientifique, tel qu’il le dira à son collègue Wilhem Fliess.
Allons donc tout droit à l’équivoque qui gît dans cet embrouillage et que seulement Jacques Lacan saura extraire dans sa juste mesure. Le sujet de l’inconscient ne se constitue pas dans la trace laissée dans l’organe, mais justement dans son effacement et dans ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire dans cet effacement. Voici le réel de la psychanalyse tel que Lacan le formule pour le distinguer de façon radicale du réel déjà significantisé, déjà pris dans le symbolique, où la science fait son parcours sans le savoir. Ce réel et son sujet ne sont pas inscrits dans aucun système de traces mais dans son effacement.

Eric Laurent le met en relief d’une façon aussi délicate que précise dans la partie du livre intitulé avec la question « Quelle inscription pour le sujet ? » Je le cite, à la page 36 : « Il y a l’impossibilité radicale de réduire l’inscription subjective à un système de traces dans la mesure où le lien entre trace et expérience ne cesse pas de se réécrire. C’est bien parce que le lien avec l’expérience biologique se perd qu’une identification non biologique, signifiante, peut se produire. Le système langagier fonctionne comme suppléance de ce hiatus. C’est parce qu’il n’y a pas de mémoire biologique qu’il peut y avoir une mémoire de l’inconscient ». L’inconscient freudien devient alors une « mémoire de l’impossible », tel qu’Eric Laurent l’indique à la page 41, c’est-à-dire justement une mémoire du réel si nous lisons – et je dis bien, si nous lisons – cet impossible comme le réel de Lacan et de la psychanalyse, c’est-à-dire comme ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire. Et c’est justement dans cette perspective que nous pouvons comprendre la lecture lacanienne du trauma freudien. Ce qui est le noyau du traumatique n’est pas ce qui est resté inscrit dans l’appareil psychique comme la trace d’une expérience plus ou moins dramatique dans son supposé signifié. Ce qui devient traumatique, nous le constatons chaque fois que le sujet en fait le témoignage, soit par exemple dans le non-dit de la mère face à la scène de séduction, soit dans ce que le sujet lui-même n’est pas arrivé à dire ou à faire juste avant ou juste à la suite de la bombe éclaté qui a semé de mort son entourage. Dans un cas comme dans l’autre, ce qui devient traumatique est toujours ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire de cet événement, ce qui reste comme l’inconscient réel qui attend d’être réalisé par le sujet dans l’analyse, si ce n’est qu’il le passe à l’acte dans le plus vrai de sa vie. C’est dans cette logique qui se dessine, comme l’indique Eric Laurent à la page 42, une « mémoire des points de coupure » ou s’inscrit l’objet de la psychanalyse, l’objet a, l’objet fait de la coupure et de sa chute du corps. Et cet objet, Lacan y insistait, est une lettre.
Et si vous me permettez d’ajouter encore une langue à cette lecture translinguistique de « Lost in cognition », je signalerai que, dans ma langue à moi, la lettre (lletra) devient justement coupure (retall) par une anagramme qui fait torsion de l’une dans l’autre.
Donc, la psychanalyse devra toujours rappeler aux « lecteurs du cerveau » la place juste de la lettre qui convient de lire, la place mise en relief par cette maxime que Jacques-Alain Miller avait avancée il y a quelque temps à l’opinion éclairée. Je le cite : « Mais lis surtout ton inconscient à toi, ce livre tiré à un seul exemplaire dont tu transportes partout avec toi le texte virtuel, et où est écrit le scénario de ta vie, ou du moins son rough draft » (1) . C’est en effet dans ce rough draft, dans ce brouillon de texte, - dans le « borrador » comme on dit curieusement en espagnol en indiquant ce qui efface et doit s’effacer à son tour – c’est donc dans ce brouillon impossible à traduire que le sujet pourra écrire à son tour la lettre de cet objet qui le traverse en silence.


*Intervention dans la Soirée de la Bibliothèque de l’Ecole de la Cause Freudienne du 22 Octobre 2008, Psychanalyse et Sciences cognitives, autour du livre d’Eric LAURENT « Lost in cognition », sous le titre, « Enquête sur la dyslexie des lecteurs de cerveau » . Avec la participation d’Eric LAURENT, François ANSERMET, Guy BRIOLE et Miquel BASSOLS.

1. Jacques-Alain Miller, Lettres à l’opinion éclairé, Seuil, Paris 2002, p. 57.


14 d’octubre 2008

L’échec du principe du marché …ou “Nobody’s perfect”







La conception qui prônait l’équilibre homéostatique des marchés comme principe régulateur de l’économie a été contredit de façon radicale par une crise aussi globale que les effets de cette économie. On découvre tout d’un coup que ce n’était pas la loi du marché ce qui était le principe régulateur, même s’il semblait au prix de fortes turbulences, de l’économie libidinale globale. Non, ce n’était pas la loi de l’offre et de la demande ce qui donnait sa valeur d’échange et sa valeur de jouissance aux choses du monde. Il y avait une variable qui n’avait pas été considérée par les précis analyses économétriques comme la plus importante dans ce système : la confidence, la confiance en l’Autre qui devait garantir cette régulation comme une condition nécessaire de cette réalité, comme le point d’appui qui la soutenait en rien d’autre que la supposition d’un savoir de l’Autre. Jacques-Alain Miller l’avait signalé de façon très opportune (voir l’entretien publié en Octobre 2008 dans Marianne) en repérant ce point d’appui de la grande machine économique globale dans ce vide actif occupé par la fonction désignée comme le « sujet-supposé-savoir ». C’est ce que la psychanalyse nous apprend dans l’expérience du transfert. Le monde découvre alors, non sans une certaine désillusion, que ce sujet-supposé-savoir était en fait dans le principe de l’énorme pouvoir des transferts… bancaires. Une fois enlevé ce principe actif de la confidence, l’édifice s’écroule dans un vertige paralysant. Les bancs eux-mêmes cessent alors de se supposer entre eux ce pouvoir de transfert et les gouvernements ont du faire le possible pour restaurer une confiance dans l’autre comme sujet-supposé-savoir, en garantissant ainsi son précaire semblant de solidité. En effet, il suffisait quelqu’un en faisant un petit signe d’alarme du fait que l’Autre ne savait pas tout ce qu’on supposait qu’il savait - mais qu’est-ce qui vaut en fin ce que j’ai ? – et la panique s’étend comme une trainé de poudre.

Et qu’est-ce qu’on suppose donc que l’Autre sait ? Les critiques les pires se sont adressés alors vers Alan Greenspan, le fameux ex président de la Fed (Federal Reserve System) qui avait affirmé la valeur absolue du principe du marché. Alan Greenspan a été surnommé « L’Oracle » par son pouvoir transférentiel sur le gouvernement américain et sur les agents du marché. « Il avait une façon de parler qui te faisait croire qu’il savait exactement de quoi il parlait en tout moment », disait un sénateur démocrate. Face aux premiers indices du déchainement de la crise, l ‘Oracle du transfert se maintenait quad même ferme dans sa certitude tout en affirmant : « La gestion du risque ne peut pas toujours arriver à la perfection (…) Les mauvais ont été les banquiers, dont l’intérêt individuel avait été jadis pour moi un point indiscutable ». L’argument a tout son intérêt : la machine et la loi du marché qui la gouvernait étaient bons, le mal est dans les sujets qui l’ont corrompue tout en abusant de la confiance. On le sait déjà, nobody’s perfect. La ressemblance d’Alan Greenspan avec l’ineffable millionnaire nommé Osgood Fielding dans le film Some Like It Hot (Certains l’aiment chaud) de Billy Wilder est plus que physique. Tous les deux mettent le point final dans la trame incroyable avec la même phrase : il n’y a personne qui soit parfait. Osgood Fielding acquiesçait ainsi à l’aveu de son partenaire de n’être pas une femme comme il le croyait, tandis qu’il continuait à mener son canot vers une lune de miel incertaine. Alan Greenspan argumenta de la même façon la marge de risque dans laquelle il prenait ses décisions. Et il avait bien raison, seul que la variable du sujet – le sujet de la jouissance, dirons-nous suivant l’enseignement de Lacan – était la pièce fondamentale de la machine, elle était là comme le ressort qui la maintenait en fonctionnement et comme la cause de tout son intérêt. Et elle se révèle maintenant comme son vrai sabotage interne. Ce sujet, il était là, lui-même sans le savoir, divisé dans son conflit entre l’objet libidinal qui se cachait sous les voiles du sujet-supposé-savoir.

Cet objet libidinal est le vrai ressort du marché tel que Freud l’avait découvert comme la cause de l’échec du nommé « principe du plaisir » de l’appareil psychique. Si Jacques Lacan l’avait formalisé comme l’objet a c’était pour le repérer comme le plus de jouir qui git dans toute plus value du marché comme l’objet fantasmatique le plus intime de chaque sujet. Le principe du marche se proposait, en réalité, comme le meilleur principe régulateur de l’objet libidinal, comme la loi qui pourrait distribuer d’une façon en fin la plus équilibré les bien de consommation. Au delà du principe homéostatique, cet objet libidinal se révèle maintenant comme un reste, comme un pur déchet qui inonde avec son non sens l’échec du principe du marche.

On ne devrait pas mépriser le solde final si on l’interprète comme il convient, avec la question que l’objet cause du désir renvoi au sujet une fois chu le sujet-supposé-savoir. C’est la question sur la vérité de sin désir qui peut être énoncé ainsi : et qu’est-ce que tu voulais de moi sans le savoir ?

Disons pour conclure que la comparaison ente le « principe du marché » er le « principe du plaisir » comme des médecines prescrites pour guérir le symptôme pourrait être menée encore plus loin. Ce sont des promesses de jouissance qui nourrissent la cause du symptôme. Mais la loi du marché se nourrit justement de sa propre consommation, elle se consomme dans cette consommation même…

13 d’octubre 2008

El fracaso del principio del mercado ...o "Nobody’s perfect"












La teoría de la segura homeostasis de los mercados como principio regulador de la economía global se ha visto contradicha de manera radical por la actual crisis económica mundial. Se descubre de repente que no era la ley del mercado la que regulaba, aunque fuera al precio de fuertes turbulencias, la economía libidinal global. No, no era la ley de la oferta y la demanda la que daba su valor de cambio y su valor de goce a las cosas del mundo. Hay una variable que no había sido tenida en cuenta como la fundamental en los precisos análisis econométricos: la confidence, la confianza en el Otro que garantizaba esta regulación como condición necesaria para que el sistema se sostuviera... en nada más y nada menos que en la suposición de un saber del Otro. Jacques-Alain Miller lo ha señalado de manera muy oportuna (ver el Blog de la ELP del 11 de Octubre de 2008) situando el punto de apoyo de la gran maquinaria económica en el vacío activo ocupado por el llamado “sujeto supuesto saber”. Es lo que los psicoanalistas aprendemos a situar en nuestra experiencia como la estructura de la transferencia. El mundo descubre así, no sin cierta desilusión, que este “sujeto supuesto saber” estaba de hecho en el principio del gran poder de las transferencias... bancarias. Una vez sustraído este principio activo de la confidence, el edificio se derrumba con un pasmado vértigo. Los propios bancos han dejado de suponerse entre ellos este poder transferencial y los gobiernos deben hacer ahora lo posible para restaurar una confianza en el Otro como sujeto supuesto saber, garantizando así su maltrecha apariencia de solidez. En efecto, bastaba con que alguien diera una pequeña señal de alarma de que el Otro no sabía todo lo que se suponía que sabía - ¿pero cuanto vale finalmente lo que tengo? -, para que el pánico se extendiera como un reguero de pólvora.

¿Y qué es lo que se supone que el Otro sabe? Las peores críticas se dirigen ahora a Alan Greenspan, el famoso ex-presidente de la Reserva Federal americana (Fed), defensor absoluto del principio homeostático del mercado. Alan Greenspan ha sido apodado como “El Oráculo” por su poder transferencial sobre el gobierno americano y sobre los propios agentes del mercado. "Tenía una forma de hablar que te hacía creer que sabía exactamente de qué estaba hablando en todo momento", decía recientemente un senador demócrata. Ante los primeros índices del desencadenamiento de la crisis, el Oráculo de la transferencia se mantenía sin embargo en su certeza afirmando: "La gestión del riesgo nunca puede alcanzar la perfección (...) Los malos son los banqueros, por cuyo interés individual había apostado en otra época". El argumento tiene su enjundia: la máquina y la ley del mercado que la regía eran buenos, el mal está en los sujetos que los han corrompido abusando de la confianza. Ya se sabe, nobody’s perfect. El parecido de Alan Greenspan con el entrañable millonario Osgood de la película Some Like It Hot (Con faldas y a lo loco)* es algo más que físico. Los dos ponen punto final a la increíble trama con la misma frase: nadie es perfecto. Osgood asentía así a la confesión de su pareja de que no era una mujer mientras él seguía conduciendo la lancha rumbo a una incierta luna de miel. Greenspan argumenta igualmente el margen de riesgo en el que se movían sus decisiones. Y no le falta razón, sólo que la variable del sujeto – el sujeto del goce, diremos nosotros siguiendo la enseñanza de Lacan – era la pieza fundamental de la máquina, estaba allí como el resorte que la mantenía en marcha y como causa de todo su interés. Y se revela ahora como su verdadero saboteador inconsciente. Estaba ahí, él mismo sin saberlo, dividido en su verdadero conflicto con el objeto libidinal que se escondía bajo los velos del sujeto supuesto saber. 

Este objeto libidinal, verdadero resorte del mercado, es el que Freud descubrió como la causa del fracaso del llamado “principio del placer” del aparato psíquico. Si Jacques Lacan lo formalizó como el objeto a fue para situarlo como el plus de gozar que anida en toda plusvalía de mercado como el objeto fantasmático más íntimo de cada sujeto. El principio del mercado se proponía, en realidad, como el mejor principio regulador del objeto libidinal, como la ley que distribuiría finalmente de manera más equilibrada los bienes de consumo. Más allá del principio homeostático, este objeto libidinal se revela ahora como un resto, como un puro desecho que inunda con su sinsentido el fracaso de este principio del mercado.

El saldo final no debería menospreciarse si se interpreta como conviene, con la pregunta que el objeto causa del deseo le devuelve al sujeto una vez caído el sujeto supuesto saber. Es la pregunta por la verdad de su deseo y puede enunciarse así: ¿y qué querías de mí sin saberlo?

Digamos para concluir que la comparación entre el "principio del mercado" y el "principio del placer" como medicinas recomendadas para curar el síntoma podría llevarse más lejos todavía. Son promesas de goce que alimentan lo que causa el propio síntoma. Pero el discurso capitalista se alimenta de su propia consumación... se consuma en su propia consumición...

* Para ver el final de Some Like it Hot en V.O. En castellano, Con faldas y a lo loco.